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Tzoa : le capteur d’air connecté qui tient dans la poche.

image Tzoa station de mesure de l'air

Vous commencez certainement à connaître ma sensibilité écologique. Je ne rate donc pas une occasion de vous présenter les objets connectés qui ont un lien plus ou moins direct avec l'environnement. Là, c'est une petite révolution qui se prépare. Vous aurez certainement entendu parler de pollution atmosphérique… de l‘air intérieur qui est parfois plus pollué que l'air extérieur… Vous connaissez aussi des chiffres de la qualité de l'air proposé par Atmo ou Air Parif… De chiffres soumis à polémique, croyez-en mes années de pratique de l'écologie…

Prenons un exemple simple… A Paris, une des villes les plus polluée de France… Alors que la pollution est visible à l'œil nu… qu'elle pique les yeux et nous fait tousser… Le seuil d'alerte n'est pas atteint ! Cherchez l'erreur ! L'erreur, elle est simple… C'est le gouvernement à travers ses instances sanitaires qui fixe les seuils… Et ils sont fixés suffisamment hauts pour n'être que rarement atteints… les dés sont donc pipés « à la base ». les chiffres Atmo et Air Parif ne servent donc pas à grand chose. Notez-le bien :  la pollution atmosphérique fait 40.000 morts reconnus chaque année en France. Alors ?!? Ce qui est reproché, c'est le manque d'indépendance des mesures…

Un capteur miniaturisé

Et bien alors… la vraie révolution, c'est ce que va nous proposer TZOA avec son capteur atmosphérique hyper miniaturisé. Un capteur si petit qu'il rentre dans la poche. Une station autonome qui offrira des chiffres indépendants.

Au programme :

  • Détection des particules fines (les PM10, PM2.5) qui font comme l'indique leur nom 10 et 2.5  microns. Ce sont les particules les plus dangereuses pour la santé. Elle viennent bloquer les pores de nos poumons, s'introduisent dans notre sang, l'épaississe… Et nous intoxique… jusque dans nos chaires les plus profondes (foie, reins…)
  •  Ce capteur mesure aussi les UV. La luminosité est une résultante de la qualité de l'air. Vous l'aurez constaté par vous même… Il y a des jours plus lumineux ou plus éblouissants que d'autres… Et ce n'est pas forcément parce qu'il fait beau. Là, nous calculons indirectement les effets sur la peaux.
  • L'humidité
  • La température
  • La lumière

Ces trois derniers indices sont des indicateurs existent déjà majoritairement dans les stations météo connectées. Je ne m'attarde pas dessus.

Revenons sur le côté révolutionnaire de cette invention… Il est d'ailleurs fort à parier qu'elle sera décriée lors de sa commercialisation, par les organismes de santé qui fixent les indices atmo et air Parif… Ces capteurs vont nous permettre d'avoir des mesures indépendantes de la qualité de l'air, avec vos propres mesures, nos propres limites… Une fois ces chiffres mis en réseau (ce que propose l'appli), nous allons « enfin » avoir une lecture toute nouvelle de la qualité de l'air. Une autre perception de notre environnement.. Et nous allons « enfin » nous apercevoir combien l'air que nous respirons est vicié ! Alors de deux choses l'une… Soit atmo et Air parif disparaissent… Soit ils baissent (contraints et forcé par ces mesures indépendantes) le niveau d'alerte… pour le bien et la santé de tous…

Vous comprendrez que l‘enjeu économique est énorme.. car derrière les alertes atmosphériques se cachent une batterie de mesures que personne ne semble prêts à prendre. Circulation alternée… sanction contre les pollueurs.. Arrêt des usines… Il faudra bien y venir un jour.

En attendant, ce que nous propose cette station embarquée, c'est de prendre conscience de la qualité de l'air que nous respirons. Si la zone dans laquelle nous nous trouvons passe dans le rouge, vous pourrez toujours aller respirer ailleurs. Si vous êtes à l'intérieur, vous pourrez essayer de renouveler l'air en ouvrant la fenêtre… Mais surtout, comme je le disais précédemment, nous allons pouvoir mettre les chiffres en réseau, créant ainsi une véritable carte interactives de mesures indépendantes.

Du projet à la commercialisation

Vous l'aurez constaté sur notre site, les projets d'objets connectés fleurissent das tous les sens. Ils sont pratiquement tous le fruit de start'up qui conçoivent un prototype… Puis passage obligé par la case « financement » avec une levée de fonds participative via le Crowd founding qui viennent compléter les dispositifs d'aide des banques et de l'état. Là, nous sommes sur une start'up canadienne de Vancouver. Le collecte de fond doit servir de levier pour passer au processus de production à grande échelle.

Sur le site de Crowd Founding, TZOA cherche à récolter 110.000 $ pour lever 500.000 $ auprès des investisseurs avec lesquels elle a établi le contact. Alors dépêchez-vous, il ne reste plus que 30 heures pour boucler le programme. Un petit rappel.. Si la somme n'est pas atteinte, les sommes sont reversées aux participants. A l'heure qu'il est, la start'up a levé 67.000 $

Accès au site de crowd funding : kickstarter.com

Les étapes de la miniaturisation

 

Les essais de design

 

Le résultat final

L'application

Le saviez-vous ?

La ville la plus polluée de France est Douai

Les villes les moins polluées sont Limoges, Le Mans, Angers, Saint-Brieuc et Rennes…

Chiffres publiées par l'OMS (Organisation Mondial pour la Santé)

 source : mytzoa.com

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