Après la polémique sur les sextoys connectés lors de l'édition 2019, le CES 2020 s'ouvre désormais ouvertement à la « sextech ». L'occasion de découvrir des produits High Tech destinés au plaisir…
Le salon CES 2020 ouvre désormais ses portes aux sextoys connectés. Quelques limitations sont toutefois émises. Une dizaine d'entreprises présentent donc leurs produits destinés au plaisir sexuel. L'occasion de découvrir ce qui se fait de mieux pour la stimulation High Tech des organes sexuels…
Retour sur la polémique et les changements de stratégie pour 2020
L'an dernier, le CES avait été l'objet d'une polémique autour de la start-up « Lora DiCarlo » qui avait présenté un sextoy baptisé « Osé ». Primé dans un premier temps, le produit avait ensuite été disqualifié ensuite car jugé « immoral et obscène » par le jury et l'entreprise avait du quitter le salon. Une polémique avait rapidement enflé sur les réseaux sociaux pour dénoncer ce jugement. Polémique qui a ensuite pris un tour plus féministe après que le comité du salon soit qualifié de sexiste. La controverse a finalement porté ses fruits puisque le comité a rétropédalé pour finalement réattribuer, 5 mois plus tard, le prix à l'objet de discorde.
Cette situation a eu l'effet de faire bouger les choses et le CES a décidé de s'ouvrir aux sextoys connectés pour l'édition 2020. Les entreprises spécialisées peuvent donc fièrement présenter leurs produits dans la catégorie santé et bien être et un prix spécial leur est même réservé. L'Amérique étant toutefois toujours aussi pudibonde, les entreprises présentant des sextoys ne pourront toutefois pas faire mention de « plaisir » mais uniquement de « bien-être ». Autre pudibonderie du salon, les tenues des hôtesses. Selon le nouveau règlement, celles-ci « ne peuvent pas porter de vêtements sexuellement explicites ou qui pourraient être vus comme des sous-vêtements. Les vêtements révélant un excès de peau nue ou ceux moulant aux niveaux des organes génitaux ne doivent pas être portés ». Tout ce qui concerne la pornographie reste, en revanche, totalement interdit.
L'entrée fracassante des sextoys pour femmes au CES 2020
Fait très notable pour cette édition, plusieurs sextoys féminins sont présentés mais aucun gadget masculin n'est à l'honneur. Lora Haddock, la directrice de la start-up « Lora DiCarlo » objet du scandale l'an dernier, revient tout sourire sur le salon avec deux produits révolutionnaires. « Onda », qui signifie vague en italien, est un appareil qui vient stimuler le point G en simulant les mouvements d'un doigt. « Baci », qui signifie embrasser en italien, est, quand à lui, un dispositif destiné à stimuler le clitoris et simulant les mouvements d'une langue sur cette zone extrêmement érogène et source de plaisir féminin. L'entreprise présente aussi de nouveau son sextoy « Osé » qui stimule simultanément le point G et le clitoris.
Parmi les autres sextoys connectés présentés lors du salon, ceux de l'entreprise Satisfyer. Ils proposent une technologie de vagues de pressions pour la stimulation clitoridienne. L'entreprise pense lancer une application pour smartphone destinée aux sextoys connectés et qui serait… commandée par la voix. L'entreprise Ben Wa Balls présente, quand à elle, des mini vibreurs ressemblant à des cônes de crème glacée. Autre stand notable, celui de Dame Products qui propose des jouets sexuels à imprimer en 3D. Pour les hommes, aucun sextoy n'est présenté. Unique compensation pour la gente masculine, un stand qui présente un patch… destiné à lutter contre l'éjaculation précoce.
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La gamme Lora Di carlo est très design, ça fait du bien dans ce marché saturé de produits ideux et pas très hygiénique au niveau des matériaux. Cette marque me me fait penser à la jolie Iroha by Tenga qui fabrique également des objets très élégant.