En mars dernier, Amazon débutait aux États-Unis la commercialisation de son bouton connecté, permettant d'acheter sur le site en un clic, certains produits comme des couches-culottes ou de la lessive par exemple. Aujourd'hui, le géant souhaite s'étendre partout dans la maison, c'est-à-dire vendre des « pastilles » à coller chez soi, pour que l'achat des produits de tous les jours devienne simple et presque automatique.
Presque un poisson d'avril
Voilà les réactions obtenues de la part de la presse, pour décrire ce petit objet. Pour eux voici le paroxysme de l'absurdité d'internet et de ses objets. À leurs yeux ce bouton ne fait qu'enfermer l'utilisateur dans une sombre et vicieuse routine, l'empêchant de penser correctement par lui-même, mais bien en fonction de l'objet. Ce projet prouve bien l'insatiabilité d'Amazon, dans le domaine de la « colonisation de la maison ». De plus, trois faits viennent mettre en doute la réelle utilité de ce projet : le service est réservé aux abonnés premium (soit 49€/an), les grandes enseignes vont (pardonnez-moi l'expression) s'en mettre plein les fouilles et petit trois, la multiplication des petits envois risque fort de mettre les écolos… verts de rage.
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Ce bouton n'est qu'une transition
« Vous imaginez avoir un bouton pour chaque article que vous achetez régulièrement chez vous ? », se demande Vincent Gufflet, directeur des services chez Darty. Et bien Amazon a tout compris et a déjà prévu le coup depuis longtemps, pour eux l'étape finale consiste en l'incorporation de « Dash Button » directement dans les objets connectés !
Bâtir un système complet
Voici le rêve final de l'entreprise américaine, créer un système complet d'équipements compatibles, pour ensuite ouvrir la voie à de nouvelles innovations ! Ces dernières sont même déjà envisagées par le site de vente en ligne, par exemple la création automatique de liste de courses intelligentes (basées sur les données de l'utilisateur). En tout cas Amazon semble avoir compris que l'avenir ne résidait pas dans un simple bouton, mais après tout quel mal y a-t-il à prendre de l'avance, dans le domaine de l'intégration de services numériques dans les objets du quotidien ?
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